vendredi 11 janvier 2013

China’s triple-network convergence plan


Texte de Vanie-Ève Aubertin

Liu, C., Examining China’s triple-network convergence plan : Regulatory challenges and policy recmmendations, Government Information Quaterly (2012), http://dx.doi.org/10.1016/j.gij.2012.04.008 

Chun Liu est professeur associé à la School of Economics and Managment à Southwest Jiaotong University en Chine. Il a 8 ans d’expérience dans l’industrie de la télécommunication en Chine en tant qu’ingénieur et gérant. Ses intérêts sont les politiques, la gestion et la régulation dans le domaine des télécommunications. 

Le but de l’article de Chun Liu est d’analyser le processus de réglementation du modèle de convergence dans le secteur des technologies des communications en Chine. Le gouvernement chinois s’est tourné vers une stratégie, en matière de technologie, qui implique la convergence des télécommunications, du câble et de l’internet (triple-network). Ce faisant, le PCC souhaite atteindre un niveau d’efficacité qui fera de l’industrie des technologies de l’information et des communications en Chine une force économique compétitive dans le marché mondial tout en lui assurant une meilleure régulation de l’information dans toutes les sphères de l’industrie dans un seul système. 

dimanche 6 janvier 2013

Authoritarian Informationalism


Texte de Ambre Combe

« Authoritarian Informationalism: China's Approach to Internet Sovereignty », by Min Jiang, SAIS Review (2010), Volume: 30, Issue: 2, Publisher: The Johns Hopkins University Press, Pages: 71-89, ISSN: 10883142, DOI: 10.2139/ssrn.1702128


Le Dr. Min Jiang est assistante professeur  en communication à Charlotte en Caroline du Nord, et chercheuse au Center for Global Communication Studies. Ses recherches concernent la restructuration des rapports entre l’Etat et la population à l’ère d’internet, les politiques de gestion d’internet, le phénomène des blogs et comment l’ère digitale change les rapports sociaux. En plus de ses recherches, elle a également une expérience en tant que journaliste.
Dans cet article, elle se concentre sur la question de la souveraineté d’internet, et comment le gouvernement en a fait un mélange de « capitalisme, d’autoritarisme et de confucianisme », qui sont fonction des aspirations de la population. Elle base son analyse sur des articles internet ou traditionnel et sur une comparant entre la gestion d’internet par le gouvernement en Chine et aux Etats-Unis.

Digital Communication and Political Change in China


Texte de Ambre Combe

« Digital Communication and Political Change in China », ASHLEY ESAREY Whitman College, XIAO QIANG University of California at Berkeley, International Journal of Communication 5 (2011) Digital Communication and Political Change in China 299


Cette analyse sur la « communication digitale et les changements politiques en Chine » nous est offerte par le docteur Ashley Esarey, ainsi que Xiao Qiang. Le premier est un spécialiste des sciences politiques travaillant sur la politique interne de la Chine mais également sur les medias chinois et leur impact sur la politique interne et externe), le second quand à lui est le fondateur et rédacteur en chef du China Digital Times, activiste des droits de l’homme, il enseigne le phénomène de l’activisme numérique et du blogging chinois à l’université de Berkeley en Californie.
L’attrait de la population pour internet les pousse à se demander si l’ampleur de ce phénomène à une incidence sur les politiques de communication gouvernementale. Ils appuient donc leur analyse sur des journaux et des blogs afin d’apporter une réponse à cette question.
Il est évident pour eux que si au départ le PCC contrôlait parfaitement les médias, les nouveaux moyens de communication nécessitent une adaptation de la part du gouvernement s’il désire conserver son emprise sur les médias. Ceci aurait radicalement changé les rapports entre le Parti et les acteurs sociaux chinois. Ces derniers par le biais de forum et autres types de sites internet émettent des avis sur les politiques internes et il y aurait plus d’implications politiques de la part des citoyens. Cette implication politique n’est pas forcement la bienvenue surtout si elle va à l’encontre des discours du Parti qui resserre constamment les mailles du filet afin de limiter les discours dissidents.

China’s Internet Obsession


Billet par Félicia Legault 

Atsmon, Yuval. «China’s Internet Obsession», McKinsey On China Podcast. Avril 2012, www.china.mckinsey.com.     

Yuval Atsmon, auteur du texte « China’s Internet Obsession », a fait ses études en droit aux États-Unis avant de devenir l’un des associés de la firme de consultation McKinsey & Company. Cette firme aide les entreprises à se développer sur les marchés internationaux, dont la Chine. Ce texte, retranscrit d’une conférence, est donc destiné à différentes entreprises qui aimeraient vendre leurs produits en Chine. L’auteur se base sur différents sondages et entrevues pour en arriver à ses conclusions, bien que ces derniers ne soient pas explicitement cités.  

Atsmon affirme que la plus part des entreprises n’arrivent pas à s’implanter durablement en Chine car ces dernières n’utilisent pas ou mal l’internet. Premièrement, il présente la situation actuelle de l’internet en Chine. Plusieurs recherches ont été réalisées sur l’attitude en ligne des Chinois. Ainsi, les Chinois passent tout leur temps libre sur internet, que ce soit pour le téléchargement, les forums, les jeux ou les achats en ligne. L’auteur poursuit en affirmant que l’internet en occident sert davantage pour le travail, tandis qu’en Chine l’internet est davantage utilisé pour des raisons personnelles. Deuxièmement, Atsmon explique toute l’importance d’internet pour les consommateurs chinois. Il continue en affirmant qu’un cinquième des consommateurs n’achèterait pas le produit proposé sans avoir lu l’opinion d’autres personnes en ligne. En effet, il y a une plus grande proportion de gens qui croient davantage l’information donnée par les sites internet que l’information que peut donner un vendeur. De plus, les achats en ligne ont considérablement augmentés depuis trois ans. L’information en ligne apparaît donc très crédible aux yeux des consommateurs chinois. Il devient donc primordial pour une compagnie voulant s’établir en Chine d’avoir un site internet qui correspond au mode de recherche et d’attentes des consommateurs chinois. Finalement, l’auteur mentionne le soutien que la compagnie McKinsey apporte aux entreprises en réponse aux changements qu’amènent internet sur le marché chinois. Il apparaît alors crucial qu’une compagnie voulant s’installer en Chine ait des experts du Web qui s’occuperont de la confection d’un site web adapté à la culture chinoise. Un autre élément capital consiste en ce que la compagnie achète les bons mots clés sur Baidu ou Google, ou sur d’autres moteurs de recherche. De plus, comparativement à l’Occident qui cherche la simplicité lors de l’utilisation d’internet, les Chinois cherchent davantage de nouvelles opportunités et expériences sur le web. Les usagés d’internet en Chine aiment divulguer leur opinion en ligne sur différents blogues. Il est donc incontournable pour une compagnie d’aller directement vers les blogueurs les plus influents afin d’assurer une bonne commercialisation de leur produit. Ainsi après avoir étalé l’obsession des Chinois pour Internet, l’auteur propose différentes stratégies de commercialisations pour les compagnies désirant conquérir le marché chinois. 

mercredi 19 décembre 2012

Sms, Communication, And Citizenship


Kevin Latham (2007). « Sms, Communication, And Citizenship In China's Information Society. »  Critical Asian Studies, 39:2, 295-314 
Par Adrien Lacroix

Kevin Latham est maître de conférences en anthropologie sociale au département d’anthropologie et sociologie de l’université de Londres. Il est également membre du Centre d’Etudes chinoises et membre associé du Centre Médiatique et d’Etudes Cinématographiques de cette même université. De plus, il est professeur invité à la Beijing City University. 
La Chine est entrée dans une nouvelle ère de l'information qui appelle à un reconsidération de certaines présuppositions essentielles de la relation entre les médias chinois, la communication, la société et la culture. Prenant l'exemple des SMS (Short Messaging Services, l’auteur dans cet article explore les relations changeantes entre les médias chinois, le pouvoir, la subjectivité politique et la citoyenneté. Les SMS constituent aujourd'hui un important nouvel ensemble de pratiques de communication en Chine, avec par exemple 220 milliards de SMS envoyés en 2003 et ce n’était que le début de cette nouvelle ère. Il est généralement utilisé de deux marnière différentes : soit pour l’écriture de messages personnels soit pour recevoir des informations après abonnements à des services. Néanmoins, il explique que les médias et la communication ont joué un rôle fondamental dans la construction de la subjectivité politique chinoise, et donc la citoyenneté, depuis la fondation de la République populaire de Chine (RPC) Au même moment, la combinaison d'un paysage médiatique commercialisé et libéralisé avec une nouvelle Chine largement ouverte sur le reste du monde a dans une certaine mesure indéterminée le rôle des médias comme la « gorge » et la « langue », qui est le porte-parole du Parti Communiste Chinois.

vendredi 7 décembre 2012

Comparing Online Activities in China and South Korea


CHUNG, Jongpil, Comparing Online Activities in China and South Korea, Asian Survey, vol. 48, no.5, Univerity of California Press, Septembre/Octobre 2008, pp. 727-751

Chung Jongpil est professeur assistant au département de Sciences politiques de l’université Kyung Hee à Séoul, en Corée. Ses recherches traitent principalement de la relation entre les technologies de l’information et les régimes politiques de la Chine et de la Corée du Sud. 
Le but de cet article est de comparer la façon dont l’Internet est utilisé par les dirigeants des pays autoritaires et démocratiques. 

Pour composer son article, Chung Jongpil se base sur des évènements d’activisme survenus grâce à l’Internet en Chine et en Corée du Sud et sur son analyse de ces évènements. Il fait également appel à certains spécialistes pour appuyer ses théories et son texte. 

The Power of Internet in China


Billet de Camille Dufour-Blain

Evgeny Morozov a écrit le livre The Net Delusion : The Dark Side of Internet Freedom en 2011. Il a été un spécialiste invité à l’université Stanford aux États-Unis de 2010 à 2012. Il a écrit pour plusieurs magazines et journaux donc le New York Times, The Economist, The Wall Street Journal, Financial Times et London Review of Books .

L’article The Power of Internet in China : Looking Beyong People’s Power est une critique du livre The Power of the Internet in China de Guobin Yang et de sa pensée. Guobin Yang a publié sur plusieurs sujets sociaux en Chine dont l’Internet, la société civile et le mouvement étudiant de 1989. Il a un doctorat en littératures anglaises avec une spécialisation en traduction littéraire de l’université d’études étrangères de Beijing et un doctorat en sociologie de l’université de New York . Dans le texte, l’auteur fait part de ses réflexions par rapport audit livre de Guobin Yang et il ne se sert d’aucune autre source; tout vient de lui. 
Tout d’abord, il commence l’article en expliquant ce qu’est le livre de Yang et les théories qui y sont avancées, notamment sur la e-civil society qui est le monde des activistes, des ONG, etc Alors que les spécialistes font habituellement plus attention aux images de contrôle et de divertissement qu’a l’Internet en Chine, Yang met le monde des activistes comme étant une des images et des caractéristiques de base. Or, pour Yang, l’État peut seulement s’adapter à  cet activisme sur Internet ou le contraindre et, selon Mrozov, c’est là que Yang sous-estime la façon dont le gouvernement s’est adapté à l’Internet. Yang devrait donc ajouter une quatrième image de l’Internet en Chine : celle de l’Internet en tant qu’outil de propagande et de source d’information (sur les citoyens, par exemple) du gouvernement.